Les placements immobiliers et financiers ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients, et peuvent même parfois être complémentaires. Néanmoins, ils n’ont pas les mêmes qualités si l’on en vient à parler de risques, de fiscalité et, bien sûr, de rentabilité. Il ne sert à rien de les opposer, mais il est bon de comprendre les caractéristiques de chacun afin d’équilibrer la balance de la sécurité et de l’apport. Entre alors au jeu votre relation avec le risque, avec une seule règle vitale : le rendement doit être supérieur à l’inflation. En effet, sinon, vous perdez de l’argent, ce qui n’a aucun intérêt.
L’immobilier, valeur refuge immuable
L’immobilier est un marché que l’on qualifie de cyclique. Les prix baissent, puis remontent, puis baissent et, sur le long terme, votre bien ne perd pas sa valeur. Cet investissement reste donc une valeur sûre, sa rentabilité variant en général de 3 à 7% sur douze ans. Néanmoins, les risques sont également présents : problèmes liés à la location, travaux à votre charge, fiscalité parfois élevée malgré les avantages fiscaux données par la loi Pinel ou la loi Scellier…
Les placements financiers, une question de risques contrôlés
Les marchés proposent de très nombreux produits plus ou moins risqués qui présentent donc plus ou moins de potentiels. La rentabilité peut très bien être de plus de 10% par an, tout comme elle peut simplement suivre l’inflation ou, dans le pire des cas, être négative. Si l’on peut penser qu’il s’agit simplement d’une histoire de paris, il n’en est rien : les placements financiers demandent une connaissance poussée de la Bourse et des sociétés côtés, ainsi qu’une grande patience.
En bref, l’immobilier est une véritable valeur refuge sûre dont la rentabilité est assurée. Néanmoins, elle ne présente pas la rentabilité proposée par les marchée financiers. Ces derniers ne peuvent de plus pas être financés par des crédits, ce qui est un blocage total pour ceux ne disposant pas encore des liquidités nécessaires pour leur investissement.