Le benchmarking peut être assimilé à une analyse comparative. Cet outil vise à permettre aux entreprises d’améliorer leurs pratiques en effectuant des comparaisons avec d’autres sociétés qui évoluent dans le même domaine d’activité. Le benchmarking ne doit pas se limiter à une action, son usage concerne également la stratégie de développement des entreprises, les ressources humaines, l’innovation, etc.
L’amélioration de l’efficacité opérationnelle à l’aide de types de benchmarking
En fonction du type de benchmarking mis en place, les entreprises bénéficient de la possibilité d’améliorer leurs pratiques internes. Cet outil peut donc se décliner en deux grandes catégories distinctes l’une de l’autre.
Le benchmarking compétitif ou concurrentiel a pour objet de comparer les produits d’une entreprise avec ceux proposés par ses concurrents. L’obtention d’informations utiles peut toutefois s’avérer complexe.
Un benchmarking effectué au sein même d’une entreprise permet de mettre en avant les meilleures pratiques que celle-ci applique en interne. Le benchmarking interne constitue une étape importante car il permet de diffuser les meilleures pratiques au sein d’une société. Cette pratique est issue du knowledge management dont l’objectif est d’harmoniser les compétences et les savoir d’une entreprise.
Les limites du benchmarking
Malheureusement l’utilisation du benchmarking peut être inefficace. En effet, certaines entreprises n’hésitent pas à se servir de cet outil pour analyser les stratégies mises en place par leurs concurrents et pour définir leur stratégie très proche de celle de la concurrence.
Or cet usage ne permet pas d’améliorer l’efficacité opérationnelle d’une société. En effet le benchmarking concurrentiel doit permettre aux entreprises de se positionner comme un concurrent unique, cela implique donc de réaliser des activités qui ne soient pas identiques à celles de la concurrence ou d’effectuer des activités similaires mais de manière totalement différentes.
Or imiter une société ne permet pas de se positionner comme un acteur unique et exclusif sur un segment de marché précis. D’où l’apparition d’une forme de convergence qui engendrera des pratiques d’exécution standards.
Le benchmarking n’a pas pour objectif de « copier-coller » les meilleures pratiques d’une entreprise pour les transposer telles quelles au sein d’une autre entreprise. Au contraire, ces meilleures pratiques doivent être adaptées et améliorées.