Le viager, un modèle de plus en plus plébiscité

Le viager a longtemps été considéré assez négativement, car portant l’image d’un simple pari financier sur la mort d’autrui. Pourtant, de plus en plus, ces ventes sont conclues en France, et notamment sur la Côte d’Azur et dans la région parisienne, où l’immobilier et le plus cher et, pour le sud de la France, la population est plus âgée.

Un modèle économique stable

Le viager consiste à acheter un bien immobilier à une personne, la plupart du temps âgée, pour le récupérer seulement au moment de la mort du propriétaire actuel. Le paiement est versé selon le modèle d’une rente mensuelle : en somme, plus tard le propriétaire décède, plus le prix est élevé. Le viager peut donc être très rentable, où, au contraire, devenir un gouffre financier : l’acheteur du logement de Jeanne Calment, ancienne doyenne de l’humanité, est mort bien avant elle.

Malgré toutes ces contraintes, le viager revient en tant que modèle économique stable. Et pour cause : les retraités font face à des diminutions du montant de leurs pensions, ce qui les force à trouver de nouvelles sources de revenus. Les jeunes gens qui achètent de cette façon là ont eux aussi des garanties : de plus en plus d’agences immobilières proposent d’acquérir la nue-propriété, tandis que l’usufruit reste au vendeur, pendant une certaine période (dix à vingt ans). Une fois celle-ci dépassée, si l’acheter n’a toujours pas pu récupérer son bien, il perçoit alors des indemnités mensuelles de la part de l’assurance de l’agence.

Un succès qui n’est plus à démontrer

 Ces avantages, couplés à d’autres qui dépendent des agences immobilières et des assurances, font du viager un modèle qui a tendance à convenir de plus en plus aux deux parties, qu’elle que soit la finalité de la transaction. Environ quatre millions d’individus âgés de plus de 75 ans sont propriétaire en France, et on estime que le nombre de transactions en viager va ainsi doubler d’ici dix ans. Pas de tout, il s’agit d’un marché plein d’avenir, qui attirera de plus en plus d’acheteurs et de vendeurs.